Il semblerait que les mots crise et pénurie fassent maintenant partie de notre vocabulaire courant et à plus forte raison de celui du domaine médico-social.
Crise sanitaire, crise énergétique, pénurie de personnel soignant, pénurie de médecin. Au sortir de la pandémie qui nous a occupés durant près de trois ans, notre secteur déjà fortement impacté doit désormais faire face à d’autres problématiques émergeantes.
Malgré cela et en se préparant à toute éventualité, la Fondation Saphir a poursuivi ses activités et son évolution en 2022. Le répit post pandémie a permis de reprendre un accompagnement habituel dans les structures, mais également les manifestations, pour le plus grand bonheur des bénéficiaires et des collaborateurs. Ces derniers ont d’ailleurs pu profiter d’une fête spéciale en 2022, organisée pour les remercier de tous les efforts consentis durant la phase de crise.
Sans grande réalisation architecturale en 2022, l’accent a pu être mis sur les améliorations des bâtiments existants et des rénovations pour le confort et le bien être des bénéficiaires.
Mais les difficultés rencontrées agissent tels des moteurs poussant la Fondation à travailler d’autant plus sur les trois enjeux de sa stratégie. La crise sanitaire exhortant à la revisite des pratiques pour assurer des prestations d’excellence, la pénurie de personnel soignant incitant à être un employeur de référence pour conserver et attirer les compétences, et les crises énergétique et environnementale comme nouveaux instigateurs d’une gouvernance responsable.
Et c’est sur cette même tendance qu’elle continuera à travailler notamment durant les deux prochaines années, grâce évidemment à l’investissement de ses collaborateurs, du Conseil de fondation et de la direction, au soutien de ses partenaires et à la confiance des bénéficiaires et des familles, à qui j’adresse mes plus vifs remerciements.
Ceci dans le même esprit entrepreneurial et humaniste que le regretté fondateur de la Fondation décédé en 2022, Patrice Lévy. Quel bel hommage que de perpétuer cette vision où tout en réfléchissant aux besoins de demain, pérenniser l’accueil des personnes fragilisées, dans le respect et la dignité de chacun, est une priorité.
Claude Recordon, président du Conseil de fondation