La Fondation Saphir s’active en cette période complexe afin de maintenir la stabilité de l’institution pour pouvoir proposer des prestations de qualité aux bénéficiaires tout en étant attentive à la qualité de vie au travail de nos collaborateurs.
Ce pourrait être la phrase d’introduction de beaucoup de messages de directeurs actuellement, la problématique ne trouvant pas sa source à l’interne de notre institution.
Mais avec ce contexte externe capricieux, la Fondation sera-t-elle capable de relever les challenges à venir qui s’affichent sous forme de crises successives ?
Tout en gérant les situations quotidiennes, la Fondation doit aussi anticiper et travailler aux solutions des défis qui se profilent. Comment être le plus attractif possible compte tenu de la pénurie de personnel. Comment appréhender les changements sociétaux.
Je crois en cette institution, aux capacités des collaborateurs, avec le soutien de leurs cadres de proximité, à s’adapter au contexte et à donner le meilleur d’eux-mêmes, aux compétences du Conseil de fondation et de mes collègues de la direction, à la confiance des bénéficiaires, familles et proches et à celle des partenaires de la Fondation.
Avoir la capacité de remettre en question ses pratiques et de changer de mission lorsque cela s’impose, comme cela va être fait avec la colocation Alzheimer Topaze qui deviendra une colocation à mission gériatrique lorsqu’elle déménagera en 2023 dans les nouveaux bâtiments de Rive Droite à Orbe. Travailler sur les valeurs de l’institution afin que tous les établissements de la Fondation partagent une culture commune. Participer au projet Vieillir 2030 pour l’élaboration de la stratégie de la future politique cantonale des vieillesses et des vieillissements. Développer les compétences des collaborateurs afin d’assurer des prestations de qualité et favoriser l’attractivité de la Fondation et la fidélité à l’institution.
La Fondation fait ce qu’elle a toujours fait et qui lui a toujours réussi, elle s’active sans relâche sur tous les fronts, avec le bien-être des bénéficiaires comme point de mire constant tout en étant dans la proactivité.
Et j’ose espérer que la conjoncture actuelle ne freinera pas notre institution dans ses ambitions et je souhaite à la Fondation de poursuivre sa belle évolution en gardant à l’esprit que, comme l’a dit Pierre Rhabi, « c’est en initiant les plus petites actions que l’on amorce de grands changements ».