Un département comme le nôtre a fort à faire pour permettre de créer une veille innovatrice intégrée et garder également les pieds sur terre. Si nous suivons les tendances et les innovations dans notre secteur d’activité et mettons en place une veille concurrentielle, nous cherchons à instaurer une pratique réflexive organisationnelle impliquant tous les membres de l’organisation dans le processus d’innovation en encourageant la participation à différentes actions et réflexions collectives.
Il ne s’agit pas de faire constamment du développement ou d’essayer à tout prix d’innover dans ce que nous faisons déjà, mais plutôt d’avoir un regard critique sur nos croyances et les hypothèses que nous posons sur le monde de l’entreprise qui nous maintient en alerte et permet de nous adapter régulièrement et rapidement.
Dans ces considérations, nous mettons en place des mécanismes internes pour revisiter nos façons de faire, nos objectifs et nos enjeux afin de les traduire dans l’opérationnel et créer une forme de routine apprenante. Ceci est notre but et notre position nous permet ce regard qui se confronte à la réalité du terrain. Et ce dialogue confrontant doit nous permettre de nous améliorer et trouver de nouvelles réponses à la réalisation de notre mission, la concrétisation de l’ambition de changement de paradigme de la fondation ainsi que le sens au et du travail.
Nous avons également entamé un travail sur la revisite de la stratégie et, pour en comprendre les éléments fondamentaux, nous avons initié en 2022 un travail de fond sur la culture d’entreprise. Vaste sujet, mais comme quelqu’un l’a dit un jour : « la culture mange la stratégie au petit déjeuner ». C’est un élément clé pour réussir à long terme et ainsi, en travaillant sur la culture nous tentons de comprendre les mécanismes profonds de l’entreprise. Le but avoué est de pouvoir créer les conditions favorables aux ambitions que nous avons et concrètement pouvoir accompagner la cohérence de nos comportements et décisions en entreprise.
Et c’est ce qui a été fait en 2022 en mettant en place notamment toute la maîtrise méthodologique des projets qui a permis de constituer une équipe formée et motivée à la gestion des projets, compte tenu des enjeux majeurs pour la fondation en termes de projets architecturaux, mais également au niveau de la prestation. Nous sommes fiers également que le DSAS ait retenu l’un des projets proposés par notre institution pour son programme Vieillir 2030, intitulé Avancer dans l’âge en santé mentale. A cela s’ajoute la sortie d’un modèle issu du développement de l’objectif EVE, fruit des travaux combinés sur l’implémentation du modèle Curaviva avec le développement d’un modèle d’accompagnement interne « AEDIS », prévue pour 2023.
Ce n’est donc pas le travail qui manque pour ce jeune département créé afin d’assurer un rôle de « sparring partner » pour challenger le système de l’entreprise avec le focus de la bonne prestation, à la bonne personne, au bon endroit.
David Favre, directeur développement et innovation